Le Festival d'Animation d'Annecy approchant à grand pas, je me sens d'humeur à vous faire partager quelques coup de cœur d'animation. Et d'ailleurs, au diable les conventions, je vais d'abord en profiter pour faire un peu de pub à une de mes amies ainsi qu'à moi même, puisque nous avons réalisé en tandem notre propre petit court-métrage en pâte à modeler. La vraie raison pour laquelle je commence par ça, c'est que je ne me permettrais pas de passer après le travail de vrais professionnels, ce serait terriblement honteux. Donc voici pour vous "Pablo pique un saut " (ou "Paul en ski") :
Bon, il est temps maintenant pour moi de me confesser, car oui, je suis devenue, en l'espace de quelques semaines, accro. Non pas à la drogue, à l'alcool, au sexe, à la cigarette ou au chocolat. Non. A Daria. Alors qu'est-ce que Daria me direz vous. Ce n'est ni plus ni moins qu'une série, et qui plus est une assez ancienne (enfin 1997, mais à cette époque je n'étais même pas encore capable de déchiffrer la composition de banals Chocapic sur l'arrière du paquet, donc je range ça dans l'ancien temps.) Il se peut que vous ne soyez pas à la masse comme moi et que vous connaissiez déjà, mais si ce n'est pas le cas, l'erreur doit être impérativement réparée (en allant ici par exemple). En gros c'est l'histoire d'une adolescente marginale et relativement associable, qui pose un regard dur sur le monde dans lequel elle vit, le tout agrémenté d'une quinzaine de personnages récurrents aux personnalités assez originales, que ce soit Jeanne, sa meilleure amie, artiste peintre , Kevin, le quaterback de l'équipe du lycée et sa petite amie Brittany (qui bien sur est pompom girl) , Trent (ou comme j'aime l'appeler au risque d'être pathétique : sexy Trent), musicos blasé et endormi, qui joue dans un groupe nommé Spiral Mystyck (oui oui deux "y"), dont ils vont sûrement changer le nom, ou encore Quinn, soeur de Daria et pourtant son opposé le plus total. Tout ça n'est bien sur qu'une toute petite partie de la génialité de ce dessin-animé. Prière d'en abuser.
Dernière chose et puis je vous laisse. Au départ je ne comptais pas du tout en parler mais, prise d'une soudaine envie, je viens d'en écouter la BO, donc j'aimerais que vous alliez regarder The Snowman. Quand les bonhommes de neiges prennent vie à minuit, cela donne un magnifique dessin animé, sans paroles, où se mêle toute la poésie de l'enfance et de Noël. Ce court-métrage de 1982 est signé Dianne Jackson, et est tiré d'un livre pour enfants de Raymond Briggs. En voici un extrait (je crois même qu'il est possible de le visionner en entier sur Youtube).
mardi 11 mai 2010
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