vendredi 9 avril 2010

Move on me

Mon ordinateur ne m'aime pas et m'a claqué entre les doigts récemment. Je suis maintenant SOF et du coup je profite de l'absence momentanée de l'autorité maternelle pour investir le sien. Je suis diabolique. Vous comprendrez que de ce fait, je ne vais pas m'attarder trop longtemps, même si j'aimerais beaucoup. Je m'en vais donc vous parler du concert que je suis allée voir le 20 mars (oui oui c'était il y a plus de 2 semaines), au Brise Glace, salle fort sympathique d'Annecy. Les deux premières parties étaient des groupes locaux. Tout d'abord Neeskens (tous les myspaces seront à la fin de l'article), guitariste solo en temps normal, accompagné pour l'occasion d'un autre guitariste, Nikolaï, qui, malgré ce qu'on pourrait croire, était cubain. Le jeune homme n'a certes pas révolutionné la musique, mais sa voix était assez belle. De plus, sur tous les autres plans c'était l'homme parfait : mignon, belles mains, sachant manier une guitare et surtout incapable de parler en public sans pouvoir s'empêcher de se triturer les cheveux et en mettant des "euh" tous les trois mots. Parfait donc. Il ne m'en faut pas plus pour une première partie. Deuxième groupe, les H-Burns. Par respect je vous mets leur myspace, mais je tiens à vous dire que leur performance m'a profondement ennuyée. Aucune communication du chanteur, enchaînant les chansons à une vitesse supersonic, ayant à peine le temps d'articuler clairement le titre, et qui plus est, affublé de tics du visages insupportables (oui ce n'est pas de ça faute mais cela contribuait à le rendre détestable), on peut comme s'il était en train de jouir sur scène, mais ça n'avait rien d'agréable pour nous. Enfin, le plus important, c'est-à-dire celui pour qui on était venu, Fink. Le jeune homme est de Brighton, et s'accompagne d'un batteur et d'un bassiste, par ailleurs très sympas, qui aiment se complimenter respectivement sur leur pratique du français. Quand on va a un concert d'un artiste qu'on ne connaît pas encore, on espère qu'il va assurer sur scène, histoire de n'avoir pas pris un billet au hasard pour rien. De ce côté, je n'ai pas été déçue, parce que Fink, c'est bandant, rien que ça. Une maîtrise de la partie instrumentale parfaite, qui te laisse entrer dans une douce transe, et une voix envoûtante qui finit de t'achever. La preuve en est que dans le public, une jeune femme n'a pas pu s'empêcher de crier à son copain, qui était derrière, que ce soir "ils feraient l'amour sur le disque ". Good for you ! Toujours est-il qu'un concert comme ça a vite fait de te transformer en Bisounours géant qui souris bêtement.
* Fink Neeskens H-Burns *
[Les photos ne sont pas de moi, pour une fois je n'avais pas d'appareil]

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