dimanche 14 février 2010

And my thoughts got rude, as you talked and chewed on the last of your pick and mix

Evènement du mois: les singes de l'arctique se sont ramenés en terre girondine le 30 janvier, date bénite pour les fans de la première heure. Surtout quand t'apprends que c'est la bande à Blaine qui fait la première partie.

On notera que l'après-midi fut fort sympathique puisque grâce à Marie, on a interviewé les Mystery Jets. Enfin seulement William et Kapil parce que Blaine « avait un rhume » (en français dans le texte). Etant donné que l'honneur lui revient exclusivement, je ne vous conseillerai que d'aller visiter son blog (la retranscription n'est pas encore achevée cependant). Je dirai seulement que William voudrait être Beth Ditto et que Blaine voulait être cosmonaute. Ces jeunes-gens sont très drôles, et ils nous ont même remerciées de leur avoir acheté du Bordeaux sur leur twitter. Classe.

Ah oui, et on a un peu croisé Alex Turner aussi. J'ai failli me liquéfier sur place mais sinon ça va.

Venons en au fait: le show était minuté.

19h30-20h: MYSTERY JETS.

Avec toute la petite bande (dont une majorité de maths sup, héhé, qui a dit qu'on était des no-life?), on a attendu plus d'une heure dehors pour être idéalement placés. Problème: des imbéciles ont cru que pogoter sur les MJ c'était une bonne idée. Bon c'en était pas vraiment une en vrai. Donc en gros on a du reculer et en plus ils m'ont fait rater « Half in love with Elizabeth ». PAS BIEN PAS BIEN. Cependant, 6 petites chansons et puis s'en vont. Dommage, parce que j'étais vraiment pas dans de bonnes conditions pour apprécier (enfin « Behind the bunhouse » en final, si). J'attendrai qu'ils repassent.

20h30-22h: ARCTIC MONKEYS

Alors pour vous situer un peu, la Médoquine c'est une salle de 3000 personnes qui te met absolument pas dans l'ambiance d'un concert rock. Anyway, par de subtiles techniques et après avoir perdu plus de la moitié de notre effectif, on trouve un coin pas trop mal en attendant Alex.

« Dance little liar » débarque, et c'est parti pour 90 minutes de plaisir. Alors autant vous prévenir tout de suite, je ne suis absolument pas objective, honnêtement, quand vous vous retrouvez devant les Arctic Monkeys, après avoir attendu si longtemps pour les voir, vous vous pressez pas pour les descendre en flèche. Alors certes, ils sont pas ultra-communicatifs sur scène, certes, Alex Turner n'est pas Howlin' Pelle Almqvist, mais en même temps, c'est pas vraiment ce qu'on leur demande.

Ils ont quand même grandi ces petits mecs là. Maintenant, Alex a la même coiffure que moi et il se tape Alexa Chung. C'est devenu un homme quoi. Mais en même temps, t'as l'impression de retrouver les gamins de Sheffield, concentrés, timides, et tu te remémores avec nostalgie les boutonneux qu'ils étaient y'a pas si longtemps.

Revenons à nos moutons, ils ont enchaîné avec « Brianstorm » et là, j'ai un peu perdu conscience et toute notion de temps. Si on y réfléchi bien, 95% des chansons des AM sont de gros tubes, et j'ai rarement autant dansé/sauté/chanté/sué que pendant ce concert là. J'étais un peu en transe en fait. Le public bordelais est quand même assez bon, quoiqu'on en dise. Et même si j'étais assez loin du premier rang, j'étais assez bien placée pour avoir un espace vital suffisant (je pouvais respirer quoi) tout en admirant les monkeys. Certains étaient heureux qu'ils ne privilégient pas outre mesure « Humbug » (personnellement je l'ai trouvé très bon, m'enfin), c'est vrai que les albums précédents se prêtaient peut être mieux à la scène, mais « Pretty Visitors » « Crying Ligthning », « Potion Approaching » ou encore « Cornestone » sont juste géniales en live. Je ne citerai pas l'ensemble de la set list (17 chansons, ça ferait un peu comme si j'avais rien à écrire de passionnant). On retiendra les confettis (kitsch mais marrant) et le final sur « 505 » parce qu'on peut difficilement terminer un concert sur une plus jolie chanson. Seul point noir de la soirée: ils n'ont pas fait « Mardy Bum », qui est un peu ma chanson préférée des singes donc bon... Je me rassurerai en me disant que oui, « I Bet that you look good on the dancefloor » c'est le pied.

BILAN: tout fan inconditionnel des AM a forcément apprécié. C'était pas l'ambiance rock'n'roll de The Jim Jones Review, pour sûr, sortir d'une salle à un peu plus de 22h, ça arrive pas souvent. Mais ils ont maitrisé leur set de bout en bout. Et je trouve que c'est déjà pas mal.

Crédit Photo&Vidéo: ElsaLaFrisée

PS: on nous a distribué des stickers Mando Diao à la sortie du concert. Avec les dates de leur tournée en Allemagne. J'avoue, Bordeaux-Hambourg ça se fait rapidement.

PPS: le titre de cet article n'est pas seulement en référence aux AM, mais aussi à MISFITS, nouvelle série de E4 (chaîne de Skins, pour ceux qui sont perdus). Alors vous prenez une bande son de malade (au hasard, générique par The Rapture, du Velvet, du Horrors), un accent anglais encore plus prononcé que dans This Is England, une histoire complètement improbable et des personnages attachants, et ça vous donne un nouveau tvshow complètement addictif. Première saison (6 épisodes) disponible sur AlloShow, 2ème saison pour mai.

5 commentaires:

  1. Et tu me préviens même pas moi personnellement que tu fais une review ? tss
    en tout cas elle me donne grandement envie de remonter dans le temps, gnnn
    et tu diras à ta pote que la photo avec les confettis est übercool

    jtekiftrograv

    RépondreSupprimer
  2. "Enfin seulement William et Kapil parce que Blaine « avait un rhume »" >> et que Kai était trop défoncé pour répondre à des questions!

    Sympa cette review, je crois que j'ai vécu à peu près la même chose que toi, j'ai reculé pendant tout le concert. Sauf qu'entre MJ et AM j'ai réussi à atteindre victorieusement le 2ème rang, sauf que la place en bout de plateforme bah on la perd vite même si j'étais littéralement accrochée au bras musclé d'un type que je ne connaissais pas mais qui lui réussissais à tenir debout en me tenant et en prenant des photos de l'autre bras !... j'ai encore écris un roman, désolée!

    RépondreSupprimer
  3. "Alors certes, ils sont pas ultra-communicatifs sur scène"

    Là, je suis pas tout à fait d'accord, bon, en fait je suis d'accord parce que c'est vrai que c'est pas le top en la matière, mais les ayant vus il y a 4 ans, dans une salle plus petite qui aurait du les mettre en confiance, je peux te dire qu'il y a eu un progrès impressionnant.

    RépondreSupprimer
  4. C'est vrai que la plupart de leurs chansons sont des "tubes".
    Bah dis donc, ça donne envie de les voir sur scène, ta review.

    [Ce qui me gêne en fait avec cette pochette (qui est esthétiquement laide, il est vrai) c'est que ça colle pas au son MGMT (du moins j'espère que ça ne collera pas avec le son MGMT 2.0 !)]

    RépondreSupprimer
  5. @Pebble :
    Oui j'espère les voir, ils passent le 22 avril à Toulouse !

    RépondreSupprimer