Prince of Persia (dont je ne mettrai pas de lien) est la pire daube de l'histoire de l'humanité. Je me suis endormie pour la première fois de ma vie au cinéma, c'est dire. Je ne développerai même pas sur les effets spéciaux médiocres, le jeu des acteurs nullissimes ou les décors en carton-pâte. C'est inutile.
Dog Pound est un concentré de violence (contenue, ou pas d'ailleurs) qui vous colle à votre siège pendant 90 minutes. Chapiron termine par une scène mythique, qui montre que la haine peut se propager d'une manière invraisemblable. Mention spéciale pour Adam Butcher, simplement génial et dont les expressions du visage marquent réellement.
Comme je suis une fan absolue de Bill Nighy, je suis allée voir Petits meurtres à l'anglaise. Et c'est sans surprise que j'ai assisté à une fort sympathique comédie anglaise, pleine de quiproquos et répliques improbables. En plus il y a Emily Blunt, que j'avais bien aimée dans Sunshine Cleaning l'an passé. À voir en VO bien sûr.
Le tant attendu Inception. En gros on a: un casting assez impressionnant (DiCaprio, Joseph Gordon-Levitt, Ellen Page, Cillian Murphy, Marion Cotillard, Mickael Caine...), un réalisateur accompli (Christopher Nolan), un scénario complexe sans être incompréhensible (cf David Lynch), des plans à couper le souffle... C'est relativement impossible à expliquer, on se sent complètement happé par l'histoire. Bref, c'est à voir absolument au cinéma.
J'ai aussi vu 500 jours ensemble (chez moi et en retard). C'est assez étrange car atypique et banal à la fois. Les flash backs incessants nous font passer de la joie à la tristesse en un claquement de doigts. La petite soeur de Gordon-Levitt (très bon, comme d'habitude) est magistralement interprétée par Chloe Moretz, aka la Hit Girl de Kick Ass. Sinon la perfection de Zooey Deschanel commence à être pénible à vivre pour les filles comme moi.
Bonus: une bande son magique (au hasard, Regina Spektor et les Black Lips).
Le film est précieux, dans le sens où chaque détail est pris en compte. Plans fixes, ralentis, décors étudiés, gros plans... on pourrait croire que Dolan a 30 ans d'expérience. Pourtant, le film a un côté très adolescent, naïf, presque puéril par moments. Dolan filme par exemple deux mères: la sienne, qu'il haït et celle de son amoureux, qui en est l'exacte opposée (elle fume, se tape des jeunôts et accepte parfaitement l'homosexualité de son fils).
Ce film aborde des thèmes durs en utilisant des images sublimes: la relation mère-fils, la relation père absent-fils, les relations amoureuses, la fidélité, le pardon en sont quelques exemples. Sur les moult disputes du film, celle entre la mère et le directeur du lycée restera la plus impressionnante. On notera qu'il faut un petit temps d'adaptation à l'accent québecois tout de même.
Le prochain film de Dolan, Les Amours Imaginaires, sortira le 29 septembre. On y sera, bien sûr.